Alexandre Buche – Les gens derrière la musique // Les gens de Stingray

By: StingrayWed, 12/08/2021
Alexandre-Buche

Peux-tu commencer par me raconter comment tu es arrivé chez Stingray? 

J’ai étudié en génie logiciel à l’Université de Sherbrooke. Dans le cadre de mon programme, j’ai dû faire cinq stages, dont deux stages consécutifs chez le même employeur. J’ai donc eu la chance de découvrir quatre milieux de travail différents. Au début, je ne connaissais rien à rien, mais au terme de mon cinquième stage chez Stingray, on m’a offert un emploi. 

Il me restait une session pour décrocher mon diplôme. Je l’ai terminée même si je voulais commencer à travailler sans tarder. J’ai effectué mon stage en développement logiciel au sein de l’équipe de la diffusion de Stingray. J’ai commencé par la télé, mais en réponse à la croissance exponentielle de l’Internet, nous avons déplacé nos chaînes télé en ligne. Au début, l’équipe a pris de l’ampleur, puis a ensuite été divisée en deux groupes : le premier était responsable du volet télé, et le second du volet Internet. Aujourd’hui, je travaille toujours en diffusion, au sein d’une équipe spécialisée dans les chaînes par contournement (over-the-top, ou OTT) sur Internet. 
 
Depuis combien de temps travailles-tu chez Stingray? 

Deux ans et huit mois. Si je compte mon stage, ça fait trois ans. 

Qu’as-tu pensé de ton stage chez Stingray? 

Quand on commence un stage chez Stingray, on passe par le même processus que les nouveaux employés. On assiste à toutes les réunions, et les gens écoutent et estiment notre point de vue. Cette ouverture permet à l’équipe de se remettre en question, puisqu’il existe souvent une façon plus efficace de faire les choses. 

Les nouveaux stagiaires apportent tous un vent de fraîcheur à l’équipe. 

Peux-tu nous faire part d’un projet que tu as trouvé particulièrement excitant ou stimulant? 

Stingray organise des hackathons, soit des marathons de programmation, une fois par année depuis maintenant trois ans. C’est un événement toujours incroyable. Cette année, j’ai travaillé avec quelques collègues à la création de différentes solutions pour intégrer des publicités aux chaînes OTT. Pour vous situer, les chaînes OTT sont comme une longue séquence – une liste de lecture – de chansons et de vidéos. Entre deux de ces chansons, notre serveur insère une pub. C’est comme ça qu’on fonctionne généralement. Mais il existe une autre stratégie, qu’on appelle la publicité en surimpression, qui est en fait une bannière publicitaire qui apparaît au bas de l’écran. On peut aussi prendre la vidéo et la comprimer pour qu’elle occupe seulement les deux tiers de l’écran. Bref, notre équipe de cinq personnes a mis cette technique au point en deux jours. C’était une petite interface Web qui permet simplement de cliquer sur un bouton. Selon moi, les hackathons sont vraiment amusants parce qu’on ne doit pas passer par la phase de tests habituelle. Au final, on sait que ce qu’on a créé fonctionne si ça fait ce que c’est censé faire. Mais si on ne clique pas sur le bouton de la bonne façon, ou si une toute petite chose tourne mal, tout explose… Mais c’est ce que j’aime de ce type de projets! 

T’ennuies-tu de venir travailler au bureau? 

Je ne m’ennuie pas du bureau, mais de mes collègues. Et pas seulement de mon équipe, mais de l’ensemble des gens chez Stingray, qui sont tous tellement sympathiques! J’ai travaillé pour d’autres entreprises où je sentais que je devais faire attention à tout ce que je disais et où j’avais l’impression de toujours être dans les pattes de quelqu’un. Chez Stingray, ce n’est pas comme ça. Je peux manger un bagel à côté de quelqu’un qui fait probablement 10 fois mon salaire annuel. 

Cette proximité est une grande source de motivation. Quand tu te fais un café et que tu vois un membre d’une autre équipe, tu peux simplement aller lui parler d’un projet sur lequel tu travailles. C’est comme ça que j’ai appris la majorité de ce que je sais aujourd’hui. Et ensuite, lors des grandes réunions, c’est plus facile de savoir ce que tout le monde fait, et comment tu peux contribuer. 

Est-ce que travailler pour un service informatique dans l’industrie de la musique est une expérience unique?  

Assurément. La section réservée aux créatifs du bureau est toujours… chaotique? Mais dans le bon sens du terme! Il y a un tas d’affiches et de choses un peu partout. On entend toujours de la musique, quelqu’un qui joue de la guitare, une discussion passionnée… 

As-tu découvert des coups de cœur musicaux depuis que tu travailles chez Stingray? 

Étrangement, même si je travaille dans l’industrie de la musique, ça ne m’arrive pas souvent. J’écoute d’abord de la musique pour répondre à des questions comme « Est-ce que ça fonctionne? Est-ce que l’audio et la vidéo sont synchronisés? Est-ce qu’il y a des bogues? Est-ce que la qualité est satisfaisante? Est-ce que c’est stéréo? ». À l’occasion, quand je travaille sur un vraiment bon concert, je tends l’oreille et je me trouve happé par le contenu. Puis je réalise que je viens de perdre 15 minutes. 

Parfois, un artiste vient au bureau pour donner une entrevue et une prestation. Tout le monde se regroupe en bas pour l’écouter. J’ai découvert plusieurs artistes montréalais et québécois grâce à ces concerts impromptus. Voir quelqu’un se produire en direct devant soi est une façon étrange, mais très plaisante de découvrir un artiste. D’habitude, quand tu achètes des billets de concert, c’est que tu aimes déjà l’artiste. Assister à un concert de façon aléatoire est une expérience unique (à moins que tu aimes jouer à la roulette et que tu achètes des billets au hasard!). 

Restez à l'affût des dernières nouvelles musicales. Suivez-nous sur Facebook, Youtube, Instagram et Twitter