Stingray PausePlay: initiative musicale de l'année! | Rencontres de l'ADISQ 2019

By: LucilleFri, 11/15/2019
Stingray PausePlay

Vendredi le 8 novembre avait lieu la remise des Prix Rencontres de l’ADISQ. La cérémonie annuelle a pour objectif de récompenser le travail des intervenants de la radio au Québec, ainsi que six artistes.

Notre émission Stingray PausePlay était nommée dans la catégorie Initiative musicale de l’année pour la 3e année consécutive. C’est avec énormément de fierté et de joie que nous avons remporté ce prix cette année!

Que ce soit sur les tapis rouges des événements musicaux les plus prestigieux (American Music Awards, Billboard Music Awards, ADISQ…), dans les coulisses de festivals (Osheaga, Île Soniq, Francos de Montréal...), en loges avant un concert ou encore à nos bureaux, l’équipe Stingray PausePlay part à la rencontre des artistes et des groupes qui font l’actualité. James Blunt, LoudLara Fabian, Billie Eilish, Hubert LenoirDua Lipa, Serge Fiori, Mumford & Sons, Kaytranada, Charlotte Cardin, Mac Demarco… Depuis 2013, près d’une centaine d’artistes de styles et d’origines diverses et variées se sont prêtés au jeu des entrevues et performances PausePlay.

Derrière cette initiative musicale, nous retrouvons Zac Monson (producteur et animateur de la version anglophone de Stingray PausePlay), Charles Boyer (animateur et responsable du volet francophone de Stingray PausePlay) et Ariane Charbonneau (à l’origine de l’initiative francophone de Stingray PausePlay). Nous leur avons posé quelques questions!

Pas interviewé pour cet article, nous tenions à relever l'implication exceptionnelle du réalisateur de Stingray PausePlay, Guillaume Bourassa.

Quelle a été la genèse de Stingray PausePlay, comment le projet a-t-il commencé?

Zac : Le premier épisode PausePlay a été diffusé le 6 septembre 2013, lorsque nous avons invité à nos bureaux le groupe NEVEREST. J'avais un peu moins de barbe et beaucoup moins de cheveux gris. Le concept initial de PausePlay a été pensé par Henry van den Hoogen, directeur de la programmation pour Stingray Musique. Nous voulions que les chaînes musicales ne se concentrent uniquement que sur la musique. Pas de dialogue. Pas de DJ. Ainsi, PausePlay était une façon de rapprocher les artistes à nos auditeurs et de mettre en valeur le côté personnel de ces gens qui font la musique que nous diffusons.

Ariane : Pour les PausePlay francophones, ils étaient inexistants à mon arrivée en 2014. J’ai donc décidé de les lancer en même temps que les chaînes vedettes francophones, aussi inexistantes, avec la collaboration de Charles à l’animation. Nous avons aussi travaillé avec Zac et l’équipe créative afin de peaufiner la version francophone. Le premier groupe à passer devant la caméra fut Monogrenade. Tout le monde était nerveux! Mais la nervosité s’est vite dissipée avec l’excitation de savoir que ce n’était que le début!

Quel artiste que vous avez reçu vous a le plus marqué et pourquoi?

Zac : J’aurai aimé continuer à parler à Billie Eilish pendant une heure de plus, si j'avais pu. C'était quelque chose d’étrange pour moi, alors âgé de 34 ans, que d’être assis à côté d’une jeune de 16 ans et d’être aussi impressionné par son talent. Billie était ouverte, honnête et ne se prenait pas trop au sérieux. Lorsque vous combinez cela avec la musique qu'elle fait avec son frère aussi incroyablement talentueux, Finneas, elle était vraiment une invitée de rêve. Ou encore lorsque nous avons interviewé Chad Smith des Red Hot Chili Peppers, assis devant son kit de batterie, pendant qu'il faisait un solo de batterie et faisait des blagues.

L’un ou l’autre… ou les deux!

Charles : Dans mon cas, ce fut l’artiste française Catherine Ringer, car je devais constamment me rappeler que j’étais l’intervieweur… J’étais un peu trop habité de l’aura du fan. À un moment, j’ai oublié d’enchainer avec la question suivante. Je l’écoutais tel un enfant à qui l’on parle du père Noël! Son parcours musical est impressionnant. Elle est une pionnière dans la pop/rock/new wave francophone qu’elle a créé avec son défunt collaborateur et complice de vie Fred Chichin (Les Rita Mitsouko).  Je l’ai trouvé généreuse et disponible tout le long de l’entrevue. J’étais fier d’avoir mené cette entrevue jusqu’au bout. Elle semblait avoir apprécié notre rencontre!

Qu’est-ce qui fait une bonne entrevue? 

Zac : Je pense qu'une entrevue se passe bien lorsque l'artiste rit. Si nous pouvons rire ensemble, alors il est facile de parler de n'importe quoi. Les artistes peuvent faire une centaine d’entrevues par mois et répondre sans arrêt aux mêmes questions. Nous voulons simplement que tout le monde passe un bon moment et que peut-être le public apprenne quelque chose de nouveau sur leurs stars préférées.

Charles : Pour ma part, une bonne entrevue vient d’une excellente préparation de l’intervieweur et de la disponibilité mentale de l’artiste.

Je crois que la grande sensibilité, propre aux artistes, peut engendrer de belles réponses si les questions posées proviennent d’un véritable intérêt de l’intervieweur. L’authenticité, l’écoute et la grande connaissance du sujet sont de bons atouts pour conduire adroitement une entrevue.

Que représente ce prix décerné par l’ADISQ pour vous?

Zac : La nomination à elle seule était spéciale. Être reconnu, nommé parmi cinq émissions différentes, est incroyablement spécial. L’ADISQ fait un travail remarquable en matière de protection et de mise en valeur de la musique au Canada. Nous sommes ravis qu’elle nous considère de la même façon.

Charles : Pour moi, c’est une belle reconnaissance de l’industrie musicale qui nous envoie le message que notre projet est pertinent et que sa qualité est au rendez-vous. Ce prix me rappelle que la persévérance et la rigueur finissent toujours par donner naissance à une victoire quelle que soit la forme. Je suis également heureux d’avoir affronté ma peur d’aller à la rencontre de certains artistes intimidants. Plus souvent qu’autrement les rencontrent furent enrichissantes et divertissantes. C’est un véritable métier. Respect à tous ceux et celles qui le pratique!

Charles Boyer et Zac Monson

Charles Boyer (gauche) et Zac Monson (droite) avec le prix décerné lors des Rencontres de l'ADISQ

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